La relation entre l’homme et la nature est au cœur du projet de territoire. La protection des patrimoines naturel, culturel et paysager est centrale, mais ce sont aussi ces patrimoines qui constituent le support essentiel de l’économie et de la vie sociale du territoire. Dans le Parc des Cévennes, habité et cultivé, ce sont les habitants, exploitants agricoles, forestiers, artisans qui, par leurs activités quotidiennes, sont les véritables gestionnaires des patrimoines.
L’implication et la mobilisation des communes qui ont adhéré à la charte est un élément essentiel à la réussite du projet de territoire. Les communes adhérentes sont concernées par trois niveaux d’engagement : des engagements minimaux prévus par la loi, des engagements collectifs décidés par le territoire, des engagements individuels inscrits dans les conventions d’application de la charte.
L’adhésion d’une commune à la charte implique automatiquement qu’elle prend trois engagements : la compatibilité de ses documents d’urbanisme avec la charte, la réglementation de la circulation des véhicules à moteur pour préserver les rapaces, l’interdiction de la publicité dans l’agglomération.
La charte prévoit sept engagements collectifs qui concernent toutes les communes adhérentes.
Des conventions d’application de la charte sont signées entre l’établissement public du Parc et chacune des communes adhérentes. Ces conventions, le plus souvent triennales, permettent de planifier la mise en œuvre concrète des orientations, des mesures de protection, valorisation et développement durable, et plus particulièrement des dix engagements pris par les communes.
La signature de conventions est également proposée aux intercommunalités, aux régions et départements, ainsi qu’aux partenaires publics de l’établissement : syndicats mixtes, agences de l’eau, Ademe , offices de tourisme, Office national des forêts, Centre régional de la propriété forestière, chambres d’agriculture…